Ligue des champions : le PSG chute à Birmingham mais rejoint les demi-finales

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Battus 3-2 par Aston Villa en quart de finale retour, les Parisiens se qualifient pour le dernier carré de la Ligue des champions grâce à leur victoire 3-1 au match aller. Un match renversant, plein de tension, où Paris a bien failli tout perdre.

Il s’en est fallu de peu. Mardi soir, le Paris Saint-Germain a tremblé jusqu’au bout sur la pelouse de Villa Park, battu 3-2 par Aston Villa dans une ambiance incandescente. Mais grâce à leur succès 3-1 au Parc des Princes six jours plus tôt, les hommes de Luis Enrique se qualifient pour les demi-finales de la Ligue des champions (score cumulé : 5-4). Une première depuis 2021, obtenue au terme d’un match à deux visages, où Paris a alterné le très bon et le très inquiétant.

Un début rêvé, une suite cauchemardesque

Tout avait pourtant bien commencé pour les Parisiens. Dès la 11e minute, Achraf Hakimi ouvrait le score d’une frappe croisée imparable, suivi par Nuno Mendes qui doublait la mise (27e). À ce moment-là, le PSG menait 2-0 et semblait filer sans trembler vers les demi-finales.

Mais c’était sans compter sur l’orgueil d’Aston Villa. Devant un stade bouillant, les Anglais ont réagi avec intensité. Youri Tielemans a réduit l’écart juste avant la pause (34e), puis McGinn (55e) et Konsa (57e) ont relancé totalement le suspense en inscrivant deux buts coup sur coup, faisant chavirer Villa Park. Mené 3-2, Paris a vacillé, incapable de reprendre le fil du match, acculé dans ses 30 derniers mètres.

« On n’a pas su gérer notre avance, reconnaissait Marquinhos après le coup de sifflet final. Il y a eu un relâchement, on aurait pu tout perdre. »

Donnarumma en rempart, Mbappé discret

Dans cette deuxième période chaotique, Gianluigi Donnarumma a été l’un des rares Parisiens à surnager. Le gardien italien a multiplié les arrêts décisifs, notamment face à Ollie Watkins (71e) et Leon Bailey (89e), empêchant Aston Villa d’égaliser sur l’ensemble des deux matches. Sans lui, Paris aurait très probablement quitté la compétition.

Plus inquiétant, Kylian Mbappé est passé à côté de son match. Peu inspiré, rarement trouvé dans de bonnes conditions, le capitaine parisien a semblé émoussé physiquement. « Kylian a beaucoup donné ces dernières semaines, il reste notre atout majeur pour la suite », a néanmoins assuré Luis Enrique, soucieux de défendre son joueur.

Une qualification dans la douleur

Ce PSG-là a montré deux visages. Maîtrisé et efficace dans le premier acte, fébrile et coupable de nombreuses approximations dans le second. Mais l’essentiel est assuré : Paris verra les demi-finales. Il affrontera le vainqueur du duel Real Madrid – Arsenal, disputé mercredi soir.

« On ne peut pas se contenter de ça, prévient Luis Enrique. Il faudra élever notre niveau si on veut aller plus loin. Mais ce genre de match forge une équipe. »

Avec une attaque à réaction, une défense perméable mais un gardien en état de grâce, Paris poursuit son chemin vers Wembley. Mais la route s’annonce encore semée d’embûches.

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