Matthew David Hughes, 32 ans, a été condamné par la justice américaine pour harcèlement aggravé et violation de domicile après s’être introduit à deux reprises dans la résidence du rappeur Eminem, située à Clinton Township, dans la banlieue de Détroit.
Hughes, déjà connu des services de police, avait pénétré par effraction chez Eminem une première fois en avril 2020. Ce jour-là, l’homme avait brisé une fenêtre de la propriété pour s’introduire dans la maison, où il avait été surpris par le rappeur lui-même. L’artiste, de son vrai nom Marshall Mathers, avait alors alerté les forces de l’ordre, qui avaient procédé à l’arrestation du suspect.
Lors de ce premier incident, Hughes avait déclaré être venu « pour tuer » Eminem. Condamné à cinq ans de probation pour violation de domicile au second degré, il avait l’interdiction formelle d’approcher le musicien. Toutefois, en 2021, il avait violé cette probation en commettant une agression, ce qui avait conduit à son incarcération.
Une récidive et une condamnation ferme
Libéré sous conditions en mai 2024, Hughes a de nouveau pénétré dans la résidence d’Eminem en février 2025, brisant cette fois-ci une porte-fenêtre pour accéder à l’intérieur. Rapidement interpellé par la police, il a été inculpé pour violation de domicile au premier degré et harcèlement aggravé.
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Le verdict est tombé le 7 mai 2025 devant le tribunal du comté de Macomb, dans le Michigan. Hughes a été reconnu coupable des faits reprochés. La sentence sera prononcée le 17 juin. Le procureur a requis une peine de plusieurs années de prison, soulignant la dangerosité de l’accusé et son obsession pour la star du rap.
Une sécurité renforcée pour Eminem
Eminem, qui a témoigné lors du procès, a expliqué avoir été profondément marqué par ces intrusions successives. L’artiste a renforcé la sécurité de sa résidence et a fait appel à des gardes privés pour protéger sa famille.
Cette affaire n’est pas sans rappeler les thèmes abordés par le rappeur dans sa chanson « Stan », où il décrivait la dérive obsessionnelle d’un fan. Un parallèle que les procureurs n’ont pas manqué de souligner lors des débats. »)