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L’américain Robert Francis Prevost devient pape sous le nom de Léon XIV

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Les Mises À Jour Automatiques
5 months agojeudi 8 mai 2025

Qui est Leon XIV ?

Robert Francis Prevost, né le 14 septembre 1955 à Chicago, a été élu pape le 8 mai 2025 sous le nom de Léon XIV. Membre de l’ordre de Saint Augustin, il est le premier pape né aux États-Unis. D’origine française par son père et espagnole par sa mère, il possède également la nationalité péruvienne.

Leon XIV a passé une grande partie de sa carrière en Amérique latine, notamment comme évêque de Chiclayo au Pérou, avant d’être nommé préfet du Dicastère pour les évêques par le pape François en 2023. Son élection à la tête de l’Église catholique marque un tournant historique, mêlant une dimension américaine et latino-américaine à la gouvernance du Vatican.

5 months agojeudi 8 mai 2025

Le cardinal américain Robert Francis Prevost devient pape et prend le nom de Léon XIV

« Habemus papam » : Le protodiacre Dominique Mamberti annonce place Saint-Pierre, que le cardinal américain Robert Francis Prevost vient d’être élu pape sous le nom Léon XIV.

5 months agojeudi 8 mai 2025

Une élection rapide après deux jours de conclave

Le pape a été élu après deux jours de conclave, en quatre tours de scrutin. Il avait fallu cinq scrutins pour élire François en 2013.

5 months agojeudi 8 mai 2025

Fumée blanche à Rome, le 267e Pape est élu

La foule se presse place Saint Pierre. Plus d’informations à suivre.

5 months agomercredi 7 mai 2025

Ouverture du conclave ce mercredi 7 mai

Quarante-huit heures après les funérailles du pape, les cardinaux électeurs se réunissent ce mardi au Vatican. À huis clos, ils doivent désigner un successeur capable de rassembler une Église fragmentée et affaiblie.

Le conclave s’est officiellement ouvert ce matin, sous les fresques de la chapelle Sixtine.

Cent quinze cardinaux venus du monde entier sont désormais enfermés entre les murs du Vatican, privés de tout contact avec l’extérieur, jusqu’à l’élection d’un nouveau souverain pontife. L’enjeu est immense : redonner un cap à une Église minée par les divisions doctrinales, les scandales d’abus sexuels, la désaffection des fidèles en Europe et les tensions avec certains régimes autoritaires, notamment en Afrique et en Asie.

La mort du pape il y a cinq jours a laissé derrière elle une institution affaiblie, dont la direction est désormais incertaine. Plusieurs courants s’affrontent déjà en coulisses : les partisans d’un retour à une ligne conservatrice plus ferme font face à ceux qui souhaitent poursuivre une ouverture sur les questions sociétales et une réforme de la gouvernance.

Parmi les favoris figurent le cardinal italien Pietro Parolin, secrétaire d’État du Vatican, et le cardinal philippin Luis Antonio Tagle, considéré comme une figure libérale. La possibilité d’élire un pape originaire d’Asie ou d’Afrique, une première dans l’histoire de l’Église, est également évoquée.

Le monde attend désormais la fumée blanche.

5 months agodimanche 4 mai 2025

Qui sont les cardinaux électeurs français ?

Cinq cardinaux français participeront, au prochain conclave, à l’élection du nouveau chef de l’Église Catholique.

  • Le cardinal Jean-Marc Aveline, Archevêque de Marseille et Président de la Conférence des Évêques de France
  • Le cardinal François Bustillo, Évêque d’Ajaccio
  • Le cardinal Dominique Mamberti, Préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique
  • Le cardinal Christophe Pierre, Nonce apostolique aux États-Unis
  • Le cardinal Philippe Barbarin

Tous, à l’exception de l’ex-archevêque de Lyon, ont été créés cardinaux par le Pape François. Mgr Barbarin a quant à lui été créé cardinal en 2003 par le Pape Jean-Paul II.

5 months agomercredi 30 avril 2025

La bataille du Vatican est lancée pour élire le nouveau Pape

À Rome, les réunions à huis clos ont déjà commencé. Depuis la mort du pape François, survenue à l’âge de 88 ans, les 266 cardinaux électeurs se retrouvent chaque jour en congrégations générales au Vatican. Officiellement, il s’agit de réfléchir aux grandes orientations de l’Église catholique et de préparer le conclave prévu le 7 mai. Officieusement, ces échanges marquent le début des grandes manœuvres pour désigner son successeur.

Deux visions pour l’Église

Dans l’hémicycle du Synode, les clivages s’expriment à mots couverts. Les conservateurs cherchent à tourner la page d’un pontificat qu’ils ont parfois jugé trop progressiste, trop politique, notamment sur les questions migratoires, climatiques et sociales. Ils prônent un retour à une Église plus doctrinale et affirment la nécessité de renforcer la discipline interne, notamment face aux scandales sexuels. En face, les partisans de François défendent son héritage : une Église ouverte, soucieuse des périphéries, engagée dans le dialogue interreligieux et attentive aux défis contemporains.

Jeux d’influence et noms qui circulent

Plusieurs noms circulent déjà. Le cardinal Zuppi, archevêque de Bologne, considéré comme un homme de continuité, est soutenu par les modérés. Le Philippin Tagle, très proche du pape défunt, séduit par son profil international. À l’opposé, le cardinal Sarah, originaire de Guinée, incarne une ligne nettement plus conservatrice. Mais les tractations restent feutrées. Aucune campagne officielle n’est tolérée, et les alliances se nouent discrètement dans les dîners et les couloirs du Vatican.

Le poids des continents jouera aussi un rôle. L’Amérique latine, l’Afrique et l’Asie revendiquent une Église moins centrée sur l’Europe. Certains espèrent un pape venu du Sud, symbole d’un catholicisme mondial en pleine mutation. Mais le conclave obéit à sa propre logique, faite de compromis, d’inspiration, et parfois de surprises.

5 months agolundi 28 avril 2025

Le conclave pour élire le successeur du pape François débutera le 7 mai

À peine la période de deuil entamée que l’Église catholique doit déjà regarder vers l’avenir. Le collège des cardinaux a annoncé ce samedi que le conclave chargé d’élire le successeur du pape François débutera le mardi 7 mai, à Rome, dans l’enceinte solennelle de la chapelle Sixtine.

La constitution apostolique Universi Dominici Gregis, qui régit la vacance du siège pontifical, impose que le conclave commence entre 15 et 20 jours après la mort du souverain pontife. Ce délai permet à l’ensemble des cardinaux électeurs — ceux âgés de moins de 80 ans — de rejoindre la Cité du Vatican. Au total, 117 cardinaux venus des cinq continents participeront au scrutin. Parmi eux, beaucoup avaient été nommés par François lui-même, ce qui pourrait influencer la physionomie du futur pontificat.

La chapelle Sixtine, célèbre pour ses fresques de Michel-Ange, sera fermée au public et minutieusement préparée pour l’événement. Les dispositifs de sécurité ont été renforcés pour garantir la stricte confidentialité des délibérations. Comme le veut la tradition, l’accès aux cardinaux sera restreint, et toute communication avec l’extérieur interdite jusqu’à l’élection du nouveau pape.

Un contexte inédit pour l’Église

Ce conclave s’annonce particulier à plusieurs titres. D’abord en raison de la personnalité du pape François, dont le pontificat a profondément marqué l’Église par ses réformes et son ouverture aux questions sociétales. Son décès, bien que survenu à un âge avancé, a suscité une vive émotion parmi les fidèles, qui saluent la simplicité et la modernité de son approche.

Ensuite, parce que l’Église traverse une période de remous internes. Entre les débats sur la place des femmes, les questions de gouvernance, et les tensions autour de l’accueil des homosexuels, les lignes de fracture au sein du collège cardinalice pourraient jouer un rôle déterminant dans le choix du futur souverain pontife.

Plusieurs noms circulent déjà dans les couloirs du Vatican. Certains évoquent un successeur venant d’Afrique ou d’Asie, reflet d’un catholicisme de plus en plus mondial. D’autres préfèrent un candidat européen, capable de maintenir un équilibre entre tradition et adaptation aux défis contemporains.

Une élection sous le signe de l’équilibre

Le conclave fonctionnera selon le processus habituel : deux scrutins par jour, jusqu’à l’obtention d’une majorité qualifiée des deux tiers. Après chaque vote, une fumée noire ou blanche s’élèvera au-dessus de la chapelle Sixtine pour informer le monde entier : noire si aucun pape n’a été élu, blanche si le successeur de François a été désigné.

Dès le 6 mai, veille de l’ouverture du conclave, une messe solennelle Pro eligendo Pontifice sera célébrée dans la basilique Saint-Pierre, présidée par le doyen du collège des cardinaux, actuel garant de la régularité des opérations électorales.

6 months agojeudi 24 avril 2025

Basilique Saint-Pierre : les photos désormais interdites à l’intérieur

Le Vatican a annoncé ce jeudi l’interdiction de prendre des photos à l’intérieur de la basilique Saint-Pierre, mesure entrée en vigueur immédiatement. Selon les autorités religieuses, cette décision vise à préserver le caractère sacré du lieu et à encourager « le recueillement et la prière » des visiteurs.

Des panneaux explicatifs ont été installés aux entrées du site, rappelant aux fidèles et touristes que toute captation d’image, y compris avec un téléphone portable, est désormais proscrite dans la nef centrale et autour du baldaquin du Bernin. Les flashs trop fréquents et les attroupements devant les autels auraient motivé cette mesure.

Les professionnels accrédités pour les cérémonies officielles conservent, eux, un accès encadré.

6 months agojeudi 24 avril 2025

Plus de 60 chefs d’Etat attendus

Plus de soixante chefs d’État et de gouvernement sont attendus à Rome samedi 26 avril pour les funérailles du pape François, décédé lundi à l’âge de 88 ans. La cérémonie solennelle se tiendra sur la place Saint-Pierre, en présence de dizaines de délégations internationales.

Parmi les dirigeants confirmés figurent Emmanuel Macron, le président argentin Javier Milei, le roi Philippe de Belgique, ainsi que le président américain Joe Biden, dont la participation a été officiellement annoncée ce jeudi par la Maison Blanche. Le souverain pontife, premier pape issu des Amériques, avait rencontré à plusieurs reprises le président démocrate, catholique pratiquant.

Des responsables religieux de toutes confessions sont également attendus pour rendre hommage à un pape qui aura marqué son temps par sa volonté de dialogue interreligieux et sa parole engagée en faveur des plus vulnérables.

6 months agojeudi 24 avril 2025

La mort du Pape fait envoler les prix

La disparition du pape François, décédé le 21 avril, provoque une ruée sans précédent sur les objets à son effigie et entraîne une envolée des prix dans la capitale italienne. Pièces commémoratives, médailles, mugs, billets de train et chambres d’hôtel : tout ce qui touche de près ou de loin à la mémoire du pontife connaît une flambée des tarifs.

À Rome, l’émotion ne fait pas oublier l’économie. Depuis l’annonce du décès du pape François, les commerçants autour du Vatican voient affluer une foule de pèlerins, de fidèles et de simples curieux. Conséquence directe : les prix grimpent, parfois de façon spectaculaire.

Souvenirs du pape : le marché s’emballe

Dans les boutiques spécialisées de la via della Conciliazione, les statuettes à l’effigie de François, les chapelets blancs, les calendriers 2025 et même les mugs à son image se vendent à un rythme inédit. « On n’a jamais vu ça, même à la mort de Jean-Paul II », glisse Marco, vendeur depuis vingt ans. Certaines médailles frappées au début de son pontificat s’arrachent désormais à plus de 50 euros pièce, contre une dizaine d’euros il y a encore quelques jours.

Même constat sur les plateformes de revente en ligne : les pièces de 2 euros commémoratives émises par le Vatican, encore en circulation, voient leur cote doubler, voire tripler. Sur eBay, des séries complètes de timbres ou de pièces millésimées affichant le portrait du pape se vendent en quelques heures. « Les collectionneurs se précipitent pour compléter leur série, mais il y a aussi un effet émotionnel très fort », souligne un numismate romain.

Hôtels et transports sous pression

Du côté de l’hôtellerie, la demande explose à l’approche des funérailles prévues ce samedi 26 avril. Selon les données de plateformes de réservation, le taux d’occupation des hôtels proches du Vatican frôle les 100 %, avec des prix multipliés par deux voire trois pour les dernières chambres disponibles. Certaines auberges affichent complet jusqu’au lundi suivant.

Même tendance du côté des transports. Trenitalia, la compagnie ferroviaire nationale, indique un pic de réservations pour les trajets à destination de Rome entre mercredi et samedi. Les vols intérieurs, notamment depuis Milan, Naples et Palerme, sont pris d’assaut. Les compagnies aériennes low-cost signalent un taux de remplissage rarement atteint hors période estivale.

Une économie du deuil bien rodée

La mort d’un pape, événement rare, entraîne une effervescence logistique, mais aussi économique. Le Vatican, de son côté, ne tire pas directement de profit des objets vendus dans les boutiques privées. Toutefois, l’augmentation de l’activité touristique autour des obsèques bénéficie à tout un écosystème local : hôtels, restaurants, taxis, guides, imprimeurs… et même faussaires. Déjà, les autorités italiennes ont saisi des cargaisons de faux souvenirs fabriqués en Chine, vendus illégalement sur les marchés informels de Rome.

À chaque étape du deuil — exposition de la dépouille, messe de funérailles, Sede vacante, conclave — le ballet économique se poursuit. Et avec lui, un constat : même la spiritualité n’échappe pas aux lois de l’offre et de la demande.

6 months agojeudi 24 avril 2025

À Rome, une foule venue du monde entier rend hommage au pape François

Sous les colonnes de la place Saint-Pierre, des files se forment dès l’aube. Drapés de silence ou émus aux larmes, ils avancent lentement, parfois à genoux, pour un dernier adieu. Depuis l’annonce du décès du pape François, survenu le 21 avril à l’âge de 88 ans, des dizaines de milliers de fidèles ont convergé vers Rome. Venus d’Argentine, des Philippines, du Congo, de Pologne ou de France, ils saluent celui qu’ils appellent encore simplement « François », sans autre titre.

À l’intérieur de la basilique, la dépouille repose en habits pontificaux devant l’autel de la Confession. Trois jours durant, elle est exposée à la vénération publique, selon la tradition vaticane. Près de 70 000 personnes s’y sont recueillies au cours des deux premières journées. Les autorités italiennes ont mis en place un dispositif de sécurité renforcé autour du Vatican, mobilisant plus de 3 000 agents.

Un pèlerinage mondial

Certains ont fait des milliers de kilomètres pour venir. Maria, 34 ans, enseignante à Buenos Aires, a pris l’avion moins de 24 heures après l’annonce de la mort du pape. « Il a grandi dans mon quartier. Il incarnait une Église simple, humaine. Je ne pouvais pas ne pas être là », dit-elle en serrant une photo de Jorge Mario Bergoglio, prise en 2013, le soir de son élection.

Dans la file, des sœurs mexicaines récitent un rosaire, des étudiants africains chantent des cantiques en lingala, des pèlerins polonais brandissent un drapeau frappé de l’inscription Franciscus Papa – Dziękujemy. « C’est un moment de communion mondial, au sens le plus fort du terme », souffle le père Matteo, curé d’une paroisse romaine mobilisée pour accueillir les visiteurs.

Un pontificat marquant

Premier pape latino-américain, jésuite, élu après la renonciation de Benoît XVI, François aura bouleversé les codes du Vatican. Durant ses douze années de pontificat, il aura mis en avant une Église de la proximité, plaidé pour les exclus, dénoncé les abus, soutenu les migrants, et ouvert des débats inédits sur la gouvernance ecclésiale et les questions de société.

« Il a su parler au cœur des gens », témoigne Linda, venue du Nigeria avec son diocèse. « Même si on ne partageait pas tout, il donnait le sentiment d’être un homme vrai. » Un avis que partage Samuel, 28 ans, séminariste français : « Ce pape a éveillé en moi une vocation. Il m’a appris que foi et engagement social ne sont pas séparés. »

Un adieu collectif avant le conclave

Les funérailles, prévues samedi 26 avril à 10 heures sur le parvis de la basilique Saint-Pierre, seront célébrées par le cardinal Giovanni Battista Re, doyen du collège des cardinaux. Plus de 120 délégations officielles sont attendues, dont celles de la France, du Brésil, de l’Ukraine et de la République démocratique du Congo. Le président argentin Javier Milei a annoncé sa présence, tout comme Emmanuel Macron, Justin Trudeau et le roi Philippe de Belgique.

Après cette messe, le corps du pape sera inhumé dans les grottes vaticanes, près de ses prédécesseurs Jean-Paul II et Benoît XVI. L’Église entrera alors officiellement dans la période de Sede vacante, prélude au conclave.

Mais pour les fidèles présents à Rome, l’heure est encore au recueillement. Dans le crépuscule romain, la place Saint-Pierre reste illuminée. Des bougies brûlent sur les marches, et les chants continuent, comme un murmure mondial d’adieu.

6 months agojeudi 24 avril 2025

Ce qui va se passer dans les prochains jours

La mort d’un pape n’est pas seulement un événement religieux. C’est aussi un moment hautement codifié, régi par un protocole rigoureux qui mêle rites liturgiques, organisation politique et symboles forts. Ce processus, connu sous le nom de Sede vacante, se déclenche dès l’instant où le pape est déclaré mort. Il reste inchangé depuis des siècles.

La déclaration officielle de la mort

Le tout premier acte repose entre les mains du camerlengo, ou cardinal camérier. C’est lui qui, en vertu de la Constitution apostolique Universi Dominici Gregis, doit constater officiellement le décès. Traditionnellement, il prononce le nom de baptême du pape à plusieurs reprises, s’assurant qu’aucune réponse ne vienne, avant de déclarer le décès. Cette vérification, purement symbolique, est aujourd’hui doublée d’une confirmation médicale.

À cet instant, la Sede vacante commence. Le camérier appose alors le sceau de la Chambre apostolique sur les appartements pontificaux, désormais interdits d’accès. Il fait détruire l’anneau du pêcheur ainsi que le sceau personnel du pape. Ces objets, insignes de son autorité, sont brisés pour empêcher toute tentative de falsification de documents officiels.

Le gouvernement de l’Église suspendu

Dès l’ouverture de la Sede vacante, l’Église entre dans une phase d’administration provisoire. Tous les chefs de dicastères — équivalents aux ministres de la Curie romaine — perdent leur fonction. À l’exception du camérier, du pénitencier majeur (chargé des questions relatives à la conscience), et du cardinal vicaire de Rome. Le collège des cardinaux devient alors l’organe directeur, mais il ne peut prendre que des décisions d’administration courante.

Le corps du pape exposé, puis enterré

Le pape défunt est généralement exposé dans la basilique Saint-Pierre pour permettre aux fidèles de lui rendre hommage. Avant cela, son corps est préparé selon un rituel précis. Il est revêtu de ses habits pontificaux, placé dans un cercueil en cyprès. Lui-même inséré dans deux autres cercueils successifs (en plomb puis en bois de chêne ou de noyer). Scellés avec de la cire rouge. La dépouille est ensuite inhumée dans les grottes du Vatican, souvent dans une crypte réservée aux papes.

Les funérailles : un événement planétaire

Les funérailles du pape sont célébrées six jours après sa mort. En présence de délégations du monde entier, chefs d’État, représentants religieux, et fidèles venus des cinq continents. Elles se déroulent généralement sur la place Saint-Pierre, dans une messe pontificale concélébrée par l’ensemble des cardinaux présents à Rome.

La liturgie prévoit plusieurs temps forts : la lecture de la vie du pape défunt, l’encensement de la dépouille, et la proclamation de la foi catholique. Aucun cardinal ne préside cette cérémonie : le doyen du collège des cardinaux conduit la célébration, symbolisant l’absence de chef suprême à la tête de l’Église.

Le deuil : neuf jours de prières

La période appelée novemdiales (neuf jours de deuil) débute le lendemain des funérailles. Chaque jour, une messe est célébrée à l’intention du défunt dans la basilique Saint-Pierre. Ces neuf jours sont également consacrés à la prière, à la réflexion et à la préparation du conclave. Ce n’est qu’à l’issue de cette phase que les cardinaux électeurs sont convoqués pour élire un nouveau pape.

Le Vatican, coupé du monde

Durant la Sede vacante, l’intérieur du Vatican fonctionne en vase clos. Le conclave n’a pas encore commencé, mais déjà, les mesures de sécurité sont renforcées, les communications surveillées, et les préparatifs logistiques enclenchés. Le monde catholique tout entier est suspendu à ce moment de transition, entre continuité spirituelle et attente politique.

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